Tous les articles par Sylvie Chabas

Revue Méditation # 1

 

Ma contribution au 1er numéro de la revue Méditation 

Article : « Je médite en pleine conscience »

Revue Méditation # 1 Juillet- Aout-Sept 2019 . Art de Aurore Esclauze 

méditation-Paris-groupe MBSR

 

Des dizaines de notifications sur notre téléphone, ses sollicitations permanentes… Le moment présent est un concept qui nous est bien souvent étranger dans cette société à 100 à l’heure. Pourtant, au milieu de cette agitation, la pleine conscience émerge. Sylvie Chabas, instructrice MBSR, nous en dit plus sur cette forme de méditation qui peut paraître simple mais qui, en réalité, implique un véritable engagement. 

 

lire la suite …

 

 

 

Faut-il rembourser la méditation de pleine conscience ?

Au moment où Agnès Buzyn décide de ne plus rembourser l’homéopatie, le ministère de la Santé vante les mérites de  » la PleineConscience »

 

C’est le Canard enchaîné qui, le premier, a évoqué un colloque qui s’est tenu récemment au ministère de la Santé, sous la présidence du professeur Jérôme Salomon, directeur général de la santé, sur le thème :«Pleine conscience : lever les doutes, ouvrir les perspectives».

Loin de nous l’idée de critiquer cette sage méditation dite de «pleine conscience» et son corollaire, le MBSR (réduction du stress par la pleine conscience). Pour la petite histoire et pour ceux qui en doutent, la pleine conscience, ce n’est pas n’importe quoi. C’est du sérieux. «Implantée aux Etats-Unis depuis plus de trente ans dans les domaines médicaux grâce au programme créé par Jon Kabat-Zinn, la méditation pleine conscience est en France une pratique reconnue et enseignée par des professionnels», expliquent ses promoteurs. Le but ? «S’entraîner à être et à rester présent quelle que soit la situation (agréable, désagréable) avec tous les phénomènes mentaux et corporels qui surgissent alors, afin de réduire les états de mal-être avec soi-même et les autres et de devenir un être conscient et éveillé dans sa vie.»

Réel engouement

Bref, la maîtrise de soi et de ses émotions, qui pourrait ne pas y souscrire ? En tout cas, le directeur général de la santé, en ouverture de ce colloque, n’a pas manqué de saluer l’événement. «C’est un grand honneur pour moi», a commencé par dire ce très sérieux professeur de santé publique. «Le nombre de publications en ce domaine en moins de vingt ans a explosé. Aujourd’hui près de 3 millions d’utilisateurs, et 13 millions de séances ont été écoutés. Il y a un réel engouement.» Puis, notant que cette pratique agit «sur le renforcement des mécanismes cognitifs, pour maintenir un bien-être subjectif», le directeur de la santé s’est félicité de ce succès car cela rejoint «le virage vers la prévention portée par le gouvernement… C’est une ambition forte du président de la République», a-t-il même évoqué. Enfin pour les sceptiques, il a précisé que cette pratique donnait des résultats très positifs «sur l’attention, sur les symptômes dépressifs, leur prévention»,mais aussi «sur la diminution de la pression artérielle», et même «sur la gestion de la douleur». Comment donc y résister, d’autant que l’air de rien cela permet d’économiser le coût éventuel d’un recours aux médicaments.

Examen de passage

En réécoutant ce discours dithyrambique, on notait qu’au même moment le ministère de la Santé s’apprêtait à dérembourser les médicaments homéopathiques pour des raisons inversées : manque d’évaluations, manque de service médical rendu, etc. Pourquoi l’une et pas l’autre ? Si ces deux pratiques ont le point commun de ne pas faire de mal, on peut se demander si la pleine conscience aurait réussi l’examen de passage de la Haute Autorité de santé, celle-ci ayant pour charge d’étudier «scientifiquement» la réelle efficacité desdites pratiques.

La méditation de pleine conscience n’est pas remboursée par l’assurance maladie, et donc la question ne se pose pas. Mais imaginons un instant… Vu les bénéfices qu’évoque le professeur Jérôme Salomon, on se dit quelle injustice que cette méditation ne soit pas prise en charge par la collectivité. Surtout quand on note  que peu après, dans ce colloque, est intervenu Dominique Steiler, titulaire de la chaire «paix économique, Mindfulness et bien-être au travail» de l’école de management de Grenoble. Non seulement cela vous apporte la paix intérieure mais aussi la paix… économique. Que demander de plus? 

Libération- Eric Favereau- 29 juillet 2019

 

 

Yasmine Lienard, psychiatre : »Ce que la méditation m’a appris »

A méditer ! Série Le Monde en 6 épisodesYasmine Liénard : « La méditation m’a appris que le mal-être ne se guérit pas avec la tête mais avec le corps »

Article publié dans Le Monde  du 30 /07/2019

La psychiatre explique  comment et pourquoi elle a introduit la méditation dans le champ de la médecine afin d’accorder une place plus grande aux émotions et aux sensations corporelles des patients.

Tribune. J’ai découvert la méditation alors que j’étais en train d’effectuer mon clinicat à l’hôpital Sainte-Anne à Paris.Yasmine Lienard: Ce que la méditation m'a appris En concentrant mon attention sur mon souffle et mon corps comme la pleine conscience m’y invitait, j’ai ressenti des bienfaits sur mon état de stress et mes relations professionnelles ou personnelles. Ce fut pour moi un choc, un réveil à ma vraie nature, à quelque chose que je connaissais déjà mais que j’avais enfoui au nom de mes diktats personnels de réussite, de performance, et qui créaient cette souffrance que je ne pouvais nommer.

Lire l’article en entier ( lecture pour les abonnés seulement )

Cecilia Berder : méditer et reprendre les rênes.

Cécilia Berder : avec la méditation, « ma progression sportive a été phénoménale »

Mindfulness Based Stress Reduction Croyants ou pas, ils sont nombreux à consacrer chaque jour un temps à la méditation. Effet de mode ou vague de fond ? Chaque semaine, l’un de ces aventuriers de l’intime nous raconte pourquoi il médite. Troisième volet de notre série : l’escrimeuse Cécilia Berder, championne du monde de sabre par équipes aux Mondiaux 2018.

J’ai commencé la méditation à une époque où je sentais que je devais passer un cap.

Lire l’article / Le Monde du 97 juillet 2019 

 

Thierry Marx et la méditation

Thierry Marx : « La méditation m’aide à savoir ce qui me correspond dans mon métier de chef »

Chef doublement étoilé et créateur d’écoles de cuisine gratuites pour les jeunes éloignés de l’emploi, il raconte pourquoi il médite.

débuter la méditation avec le programme MBSR J’ai commencé à méditer il y a une vingtaine d’années, par besoin de solitude et de silence. Je viens d’une extraction sociale très modeste où la confrontation était la règle, on ne m’aurait jamais parlé de yoga ou de méditation. J’ai d’abord fait des démarches vers la prière, mais je n’étais pas convaincu du fait que ce besoin de silence relevât d’une spiritualité religieuse. C’est en me rendant en Asie que j’ai découvert la méditation et le bouddhisme zen, que j’ai essentiellement appris par mimétisme auprès de moines.

Lire l’article / Le monde du 30 juin 2019

Démocratiser la méditation…

  « Nous avons un combat à mener pour démocratiser la méditation » dixit Delphine Batho ( Le Monde.fr) 

gérer son stress avec la méditation

Nombreux sont ceux qui consacrent quotidiennement un temps à la méditation. Chaque semaine, l’un de ces aventuriers de l’intime nous raconte pourquoi il médite. Premier épisode : Delphine Batho, ancienne ministre de l’écologie, députée et présidente de Génération écologie.

Lire l’article / Le Monde du 23 Juin 

 

Thich Nhat Hanh- Time Magazine

Le moine qui a enseigné au monde la pleine conscience attend la fin de cette vie

PAR LIAM FITZPATRICK / HUE, VIETNAM  

24 JANVIER 2019
méditation de pleine conscience
Thich-Naht-Hanh, monastère le village des Pruniers. Photo non datée
 

Dans un temple bouddhiste à l’extérieur de Hue, Thich Nhat Hanh, 92 ans, capitale du Vietnam, est arrivé à une «transition» discrète, comme le disent ses disciples. Le moine souffrant, cité par les présidents et salué par Oprah Winfrey comme «l’un des leaders spirituels les plus influents de notre époque» – refuse les médicaments prescrits après un accident vasculaire cérébral en 2014. Il repose dans une villa au 19ème siècle Hieu Pagoda, en attente de libération de la nature cyclique de l’existence.

À la porte, les fidèles prennent des photos. Certains sont partis d’Europe pour avoir un aperçu de Thay, comme ils l’appellent, utilisant le mot vietnamien pour enseignant. Depuis son arrivée le 28 octobre, il a fait plusieurs apparitions dans un fauteuil roulant, accueilli par des centaines de pèlerins, bien que les pluies et sa fragilité les aient en grande partie arrêtées. Par un après-midi humide de décembre, les stores ont été retirés afin que TIME puisse observer le moine en train de recevoir la visite de deux diplomates américains. Le maître zen, incapable de parler, semblait pouvoir respirer à tout moment. Sa chambre est dépourvue de tout mobilier simple. Né Nguyen Xuan Bao, il a été banni dans les années 1960, lorsque le gouvernement sud-vietnamien a qualifié de traître son refus de cautionner la guerre contre le communisme. Il est maintenant de retour dans le temple où il a prononcé ses vœux à 16 ans, après 40 ans d’exil.tro ve – «revenant» – dans son propre coup de pinceau.

lire l’article 

Mindfulness : Méditation de pleine conscience par Sylvie Chabas